Normsetzung in der Krise.
Zum Gesetzgebungsverständnis im Frankreich der Religionskriege
Lothar Schilling
Studien zur europäischen Rechtsgeschichte 197
Frankfurt am Main: Klostermann 2005. XI, 514 S.
ISSN: 1610-6040
ISBN: 978-3-465-03454-4
Glaubensspaltung, Bürgerkrieg und Konflikte um Regentschaft und Thronfolge bedingten im Frankreich der zweiten Hälfte des 16. und der ersten Jahrzehnte des 17. Jahrhunderts eine schwere, lediglich durch kurze Phasen der Stabilisierung unterbrochene innere Krise, die nicht nur die Monarchie in ihren Grundfesten erschütterte, sondern darüber hinaus die normativen Grundlagen des Gemeinwesens in Frage stellte. In einer intensiven, für frühneuzeitliche Verhältnisse bemerkenswert breit geführten Debatte über die Ursachen dieser Krise und die Möglichkeiten ihrer Überwindung rückte immer wieder die königliche Gesetzgebung in den Blickpunkt der Diskussion. Untergrub sie die normativen Grundlagen des Gemeinwesens, trug sie dazu bei, daß viele Rechtsnormen mißachtet wurden? War ihr Gebrauch zu begrenzen - und wie sollte dies geschehen? Sollte der König alleine Gesetze erlassen können? Wer sollte ihn beraten, wer ihn womöglich kontrollieren? Was zeichnete gute Gesetze aus? Inwieweit konnte die königliche Gesetzgebung zur Wiederherstellung der normativen Ordnung und damit zur Überwindung der Krise beitragen? Konnte der König gezwungen werden, die Gesetze selbst zu achten und ihre Achtung durchzusetzen? Welche Konsequenzen hatte es für das Gemeinwesen, wenn Gesetze schon bald nach der Verkündung von niemandem mehr befolgt wurden?
Auf der Grundlage der zeitgenössischen Diskussion dieser und ähnlicher Fragen bietet die vorliegende Untersuchung eine systematische Analyse des Gesetzgebungsverständnisses im Frankreich der Religionskriege (1562-1629). Im Mittelpunkt der Studie stehen weder die Gesetzesnormen "an sich", noch die sozialen Verhältnisse, die sie zu regulieren beanspruchten, sondern die Bedeutung, die Zeitgenossen dem Erlassen von Gesetzen beimaßen, und die Erwartungen, Wert- und Herrschaftsvorstellungen, die sie zur Beurteilung gesetzgeberischen Handelns heranzogen. Dabei geht es nicht zuletzt um die Frage, ob Gesetzgebung ausschließlich als Mittel zur Bewahrung, Konkretisierung und Verdeutlichung des überkommenen Rechts oder auch als Instrument der Änderung und Positivierung des Rechts verstanden wurde, unter welchen Bedingungen und bis zu welchem Grade man diese Änderung als legitim erachtete und wodurch sie begrenzt sein sollte. Die Studie vermeidet konsequent die in der älteren Forschung vorherrschende Tendenz, Aussagen der Zeitgenossen von vornherein dichotomischen Großinterpretamenten zuzuordnen und einem geschlossenen "absolutistischen" Gesetzgebungs- und Verfassungsverständnis ein ebenso geschlossenes "konstitutionalistisches" Verständnis gegenüberzustellen.Stattdessen werden diese Aussagen als Einschreibungen in ein Netz ähnlicher früherer Aussagen bzw. weit zurückreichender Aussage- und Argumentationstraditionen analysiert.
Das Buch kann zeigen, daß das zeitgenössische Gesetzgebungsverständnis in hohem Maße durch tradierte Vorstellungen und - ungeachtet der Schärfe der Debatten - in weiten Bereichen durch grundsätzliche Übereinstimmungen geprägt war. So stellten selbst entschiedene Verfechter der 'puissance absolue' nicht in Frage, daß legitime Gesetze nicht ohne Grund erlassen werden sollten, daß sie mit dem göttlichen und natürlichen Recht vereinbar sein mußten und den Prinzipien der Gerechtigkeit, der Vernunft und des Gemeinen Nutzens zu entsprechen hatten, da die Legitimität des Königs entscheidend auf seiner Rolle als Vermittler des göttlichen und natürlichen Rechts und Wahrer der überkommenen Rechtsordnung beruhte. Zugleich wird deutlich, daß zumal mit Blick auf die institutionelle Einbindung und Kontrolle des königlichen Gesetzgebers im Laufe der untersuchten Zeit ein Vorstellungswandel erfolgte, den man bei aller gebotenen Vorsicht als "absolutistisch" kennzeichnen kann, sofern man darunter nicht ein geschlossenes, widerspruchsfreies Herrschaftskonzept versteht, sondern an die Traditionen der französischen Monarchie des Spätmittelalters und der Renaissance anknüpfende und durch sie vorgeprägte, von inneren Widersprüchen keineswegs freie Versuche, die Verbindlichkeit der königlichen Gesetzgebung über jeden Zweifel zu erheben.
en français:
Dans la France de la seconde moitié du XVIe et du premier XVIIe siècle, la scission confessionnelle, les guerres civiles et les conflits autour de la régence et de la succession au trône suscitèrent une grave crise intérieure. Interrompue seulement par quelques années de stabilité relative, cette crise secoua la monarchie et aboutit à une remise en question des fondements normatifs de la chose publique. Elle s’accompagna d’un débat public acharné autour des origines de la crise, de ses raisons et des possibilités de la surmonter. Un des sujets primordiaux de ce débat fut justement la législation royale. Cette législation contribuait-elle à ce que nombre de normes juridiques ne soient pas respectées ? Fallait-il limiter le pouvoir législatif du roi, et comment fallait-il mettre en œuvre cette limitation ? Fallait-il permettre à la seule personne du roi de faire la loi ? Ou fallait-il charger des organes de le conseiller voire de le contrôler ? Selon quels critères pouvait-on caractériser les bonnes lois ? Dans quelle mesure la législation royale pouvait contribuer à surmonter la crise et à rétablir l’ordre ? Le roi pouvait-il être obligé de respecter ses propres lois et les faire exécuter ? Quelles conséquences pouvait-il y avoir pour la chose publique si des lois royales n’étaient déjà plus appliquées peu de temps après leur promulgation?
Partant des discussions menées autour de ces questions, cet ouvrage propose une analyse systématique des idées que les Français alors capables d’exprimer des opinions politiques se faisaient de la législation au cours des guerres de religion (1562-1629). Au centre de l’étude ne sont ni les lois « en tant que telles », ni les phénomènes sociaux qu’elles prétendaient régler, mais le sens que les contemporains de l’époque attribuaient à la législation et les attentes et espérances, les valeurs et conceptions de l’ordre auxquelles ils se référaient en portant un jugement sur cette législation. Dans ce contexte sera abordée la question de savoir si la législation était exclusivement comprise comme moyen permettant la conservation, la concrétisation et l’explication de l’ordre juridique hérité, ou si au contraire elle était aussi comprise comme un instrument de la modification et même de la positivisation du droit. L’étude évite la tendance, prépondérante jusqu’alors, de classer les jugements des contemporains à l’aide de paradigmes dichotomiques et d’opposer une pensée « absolutiste » cohérente à une conception « constitutionaliste » tout aussi cohérente. Au lieu de cela, ces jugements sont analysés comme des tentatives de s’inscrire dans le prolongement de commentaires et d’argumentaires traditionnels.
L’étude démontre que les conceptualisations contemporaines de la législation étaient dans une large mesure marquées par des idées traditionnelles et qu’elles étaient – malgré l’acharnement des débats – dans une large mesure caractérisées par une concordance dans les convictions. Ainsi, même les adeptes les plus inconditionnels de la ‘puissance absolue’ ne mettaient pas en doute le principe selon lequel des lois légitimes ne devaient pas être édictées sans juste cause, qu'elles ne devaient pas contrevenir au droit divin et naturel et qu'elles devaient êtres conformes aux principes de la justice, de la raison et de l'utilité publique, puisque la légitimité du monarque dérivait de son rôle de médiateur du droit divin et naturel et de protecteur de l'ordre juridique hérité. En même temps, cette étude explique qu’on peut – notamment par rapport au contrôle institutionnel du monarque législateur – constater un changement des conceptions, changement qu’il est possible, avec toutes les précautions nécessaires, de qualifier d'"absolutiste", si par ce terme on ne comprend pas une théorie cohérente et sans contradictions, mais des tentatives différentes et même partiellement contradictoires de fonder – tout en renouant avec les traditions royalistes du Moyen Âge et de la Renaissance – la validité inconditionnelle et absolue des décisions et des lois du roi.